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Hommage aux 10 plus grands pionniers sans lesquels tout cet univers informatique ne serait rien... Les photos sont volontairement d’époque afin de rester dans l’ambiance...

Le classement se fait par ordre inverse d’importance. Mais les avis peuvent diverger !
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                  Andy Grove, PDG d’Intel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Andy Grove, PDG d’Intel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         John Romero, fondateur d’ID Software

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dalida, heu, non... John Romero

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Clive Sinclair, créateur du ZX 81

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roger Moore, heu, non... Lord Sinclair

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Gary Kidall, créateur du CP/M

 

 

 

Gary Kidall

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Jack Tramiel, fondateur de Commodore

 

 

 

Le groupe Nakash, heu, non... de gauche à droite :

Gary, Sam, Jack et Léonard Tramiel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Bill Gates, fondateur de Microsoft

 

 

 

Bill Gates... jeune.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Steve Jobs, fondateur d’Apple

 

 

 

Steve Jobs, tourné vers l’avenir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Nolan Bushnell, fondateur d’Atari

 

 

 

Nolan Bushnell

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Jay Miner, concepteur du VCS, de l’Atari 800 et de l’Amiga

 

 

 

 

Zeus, heu, non... Jay Miner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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         Steve Wozniak, fondateur d’Apple et concepteur de l’Apple II

 

 

 

Mike Brant, heu, non... Steve Wozniak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Steve Jobs et Steve Wozniak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le disque dur a été inventé par IBM en 1956. Il se composait de 50 plateaux de 24 pouces chacun et avait une capacité de stockage de... 5 Mo !

Epoustouflant !

 

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Andy Grove est né à Budapest (en Hongrie) en 1936. En 1957, sa famille émigre aux Etats-Unis. Il obtient un doctorat en ingénierie chimique à l’age de 24 ans et rejoint le laboratoire Fairchild Semiconductor et devient l’adjoint du directeur du développement. En 1968, il participe à la création d’Intel. En 1979, il est nommé Président et en 1987, Président Directeur Général.

 

De son propre aveu, Andy Grove n’a véritablement découvert l’informatique qu’en 1989, lorsqu’Intel s’est équipé d’une messagerie électronique à l’échelle mondiale et qu’il dut faire trôner un PC sur son bureau !

 

 

Jeune mais essentiel. Voilà ce qui pourrait définir John Romero, le fondateur d’ID Software, qui est probablement le créateur de jeux le plus prolifique de l’histoire du jeu vidéo. A son actif : Doom, Quake, Cavern Crusader (pour Apple II en 1984).

 

A douze ans, John commence à apprendre les langages de programmation et à écrire des jeux : « à cette époque, il n’y avait pas de PC et l’Apple II était ce qu’il y avait de plus chaud sur la planète ». John ne cesse d’envoyer des listings de programmes aux magazines américains. Lorsqu’une exposition Apple sera organisée à San Francisco, il s’y rendra pour présenter ses programmes et il en repartira avec cinq offres d’emplois.

 

En 1991, il fonde ID Software avec John Carmack et Tom Hall. Le premier jeu qui sortira de cette société se nomme Wolfenstein 3D et se vendra à plus de 250 000 exemplaires en un rien de temps. En 1993, ID Software lance Doom en version shareware. Résultat : 300 000 personnes s’enregistreront et transformeront ainsi ses créateurs en millionnaires (John s’achète d’ailleurs plusieurs Ferrari).

 

Il a dit : « Tout n’est affaire que de design. Regardez Tetris. Il aurait très bien pû être conçu sur une console Pong. Et toute l’histoire du jeu vidéo en aurait été changée ».

 

 

Clive Sinclair est né en Angleterre en 1940. Excellent en mathématiques, Clive bricole une machine à calculer dont les principes, sans qu’il le sache, sont directement adaptés du langage binaire. A 18 ans, Clive est un fou d’électronique et décide de travailler pour les magazines spécialisés. A 21 ans, il crée Sinclair Radionics Ltd et lance un appareil radio miniature. Ce premier produit, qui lui servira à bâtir son empire, est très représentatif de ses préoccupations : c’est un maniaque de la miniaturisation.

 

Le ZX80 est lancé en 1980. Ses principaux atouts sont le prix (moins de 1 000 frs) et une fiabilité à toute épreuve (Clive sous-traite la fabrication de ses machines à Timex et le taux de retour n’est que de 1%). Le succès est si soudain qu’il n’arrive pas à répondre à la demande.

 

En quelques mois, plus de 20 000 ZX sont vendus. En 1981, le ZX81 voit le jour et Clive développe son activité : il exporte aux USA et au Japon, passe un accord avec les écoles anglaises... Bref, il vend plus de 500 000 machines en un an.

 

 

En 1983, le projet ZX82, renommé « Spectrum », est lancé à l’échelle mondiale. Mais Clive commet sa première erreur : il décide de ne vendre la machine que par correspondance. Résultat : la demande est phénoménale et les clients doivent attendre près de deux mois. Cette petite erreur de parcours n’empêche pas Clive d’être anobli par la Reine d’Angleterre. Il sera désormais Sir Clive Sinclair.

 

En 1984, le QL (Quantum Leap) est présenté comme l’ordinateur ultime. Malheureusement, la machine est commercialisée dans la précipitation (ceci afin de damer le pion à Apple qui annonce l’arrivée imminente du macintosh). Pire, la machine est buggée, les clients ne peuvent être servis et les associations de consommateurs attaquent Sinclair, brouillant un peu plus l’image de la société.

 

Devant l’impossibilité de faire vivre plus longtemps son empire, Clive revendra sa technologie à son ennemi de toujours, Alan Sugar, le très médiatique dirigeant d’Amstrad.

 

 

Le seul homme qui aurait pu se substituer au destin de Bill Gates s’appelle Gary Kidall. Il est le premier à avoir créé un système d’exploitation permettant de gérer un micro-ordinateur et ses périphériques : le CP/M. En 1972, lorsque Gary termine son doctorat d’informatique, il s’engage dans la Navy comme enseignant. Grace à ses relations privilégiées avec Intel, il intervient en tant que consultant pour la firme sur le développement d’un langage de programmation. Il crée le PL/M (Programming Language / Microprocessor). Lorsque les processeurs 8008 puis 8080 sortent sur le marché, Gary est à nouveau embauché pour développer les nouvelles versions du PL/M.

 

En 1973, Gary obtient le prototype d’un lecteur de disquette 8 pouces. Avec ses étudiants, il écrira un petit programme de contrôle du périphérique : le CP/M (Control Program / Microcomputer).

 

En 1976, Gary ré-écrit entièrement son CP/M. Dans la foulée, il crée le BIOS (Basic Input / Output System). Il ajoute un éditeur, un assembleur et quelques autres utilitaires. Sous le nom de Digital Research, il passe une annonce dans un magazine informatique. Le succès est immédiat. Les constructeurs adoptent peu à peu le CP/M comme système de référence.

 

En 1980, Microsoft rafle le marché des PC d’IBM, sous le nez de Digital Research. Par la suite, tous les efforts pour concurrencer le DOS de Microsoft resteront vains.

 

En 1983, Gary crée le GEM (Graphical Environment Manager). Mais là encore, Microsoft raflera la mise avec la sortie de Windows.

 

 

De son vrai nom Idek Tramielski, Jack Tramiel est un survivant polonais de l’Holocauste. Ancien prisonnier d’Auschwitz, il décide de partir refaire sa vie aux USA dès sa libération. Jack apprend l’anglais dans la rue, il est livreur puis militaire avant de devenir réparateur de machines à écrire.

 

En 1952, Jack achète une boutique de machines à écrire dans le Bronx.

 

En 1954, il fonde Commodore à Toronto et commence à vendre des machines à calculer.

 

En 1979, il lance l’un des premiers PC à bas prix, le PET. Puis viennent le VIC 20 et le C64, qui connaissent le succès que l’on sait.

 

En 1984, il vend Commodore et rachète Atari pour la somme de 240 millions de dollars. Après des années de réussite, marquées par la sortie de la gamme ST, Atari subit des revers face à la démocratisation des PC.

 

L’effondrement du marché des consoles face aux géants nippons Sega et Nintendo pousse la famille Tramiel à revendre Atari à JTS en 1996 pour la somme de 80 millions de dollars tout en restant au conseil d’administration.

 

 

William Henry III Gates est né en 1955. Il est le fils d’un important avocat d’affaires de Seattle. Après avoir vécu une enfance plutôt douillette, le petit Bill se passionne pour les ordinateurs (les gros bien sûr, les petits restent encore à inventer). Ceci est mal vu au sein de la famille Gates, mais peu importe, Bill est un teigneux et il s’accroche. A tel point qu’il devient assez vite ce que l’on peut appeler un programmeur de génie.

 

Selon toute vraisemblance, son avenir est tracé. Mais alors que sa première année à Harvard n’est pas encore terminée, la société Intel commercialise le premier microprocesseur de l’histoire, le 8080. Nous sommes en 1975. Certain qu’il tient là l’occasion de sa vie, Bill abandonne ses études pour se lancer corps et âme, avec son ami Paul Allen, dans la réalisation d’un Basic de leur cru destiné à l’Intel 8080 qui équipe l’Altaïr. Sûrs de leur affaire, les deux amis d’enfance fondent dans le même temps Micro-Soft... qui s’écrira bientôt Microsoft. Le premier produit de la marque, le fameux Basic Microsoft, fera le tour du monde et sera adopté par les plus grands constructeurs : Tandy, Commodore et Apple.

 

Six ans plus tard, le Microsoft’s Disk Operating System (MS/Dos) devient le système d’exploitation des tout

nouveaux PC d’IBM face au CP/M de Gary Kidall. La grande aventure de Gates vient de commencer... doucement d’abord, car le contrat avec IBM ne table que sur la somme « ridicule » de 125 000 dollars, mais surement, car dès lors, chaque fois qu’un PC se vend dans le monde, ce sont quelques dollars qui tombent dans la poche de Bill Gates. En 1986, la société entre en bourse. Puis, c’est le tour de Windows de s’imposer comme standard face à l’OS/2 d’IBM et le Mac OS d’Apple. Microsoft édite également des programmes divers : Word, Excel et Flight Simulator.

 

A la fin des années 80, Bill Gates est le plus jeune multi milliardaire des Etats-Unis, avant de devenir l’homme le plus riche du monde, juste devant le Sultan de Brunei. Fin 1995, on estimait déjà sa fortune à 18 milliards de dollars.

 

 

Né en 1955, Steve est adopté par la famille Jobs. Il se découvre très vite un caractère d’homme d’action et se passionne pour le programmation qu’il considère comme une nouvelle grande aventure. Dès 1974, il conçoit des jeux comme Breakout pour Atari. Sa rencontre avec Steve Wozniak est à l’origine de la création d’Apple en 1975. Si Wozniak est plus doué que lui en programmation, Steve Jobs compense par une extraordinaire facilité à communiquer.Celle-ci lui permettra de s’adresser aux plus grands (Motorola, Hewlet-packard ou IBM), dont il obtient du matériel sans trop de difficulté.

 

Après le succès d’estime de l’Apple I, l’Apple II fait l’objet de ventes aussi colossales qu’inattendues et lui rapportent son premier million de dollars.

 

En 1981, il se lance dans l’ambitieux projet du Macintosh, mais l’élaboration de cette petite merveille ne se fera pas sans mal, et en 1982, commence pour Apple une traversée du désert qui ne s’achèvera qu’en 1986 avec la commercialisation du Mac.

 

Toujours en 1986, John Sculley, une pointure des affaires, arrive chez Apple. Ce n’est pas l’entente cordiale avec Steve. Mais ce sont ses démêlés avec Jean-Louis Gassé (ancien directeur de la filiale française d’Apple et nommé haut responsable au siège de la société, en Californie) qui seront à l’origine de son éviction du conseil d’administration.

 

 

Sans perdre de temps, il fonde la société NeXT, qui sera revendue en 1996 à... Apple. Steve réintègre en grandes pompes le staff d’Apple. Entre temps, il était devenu le nouveau proriétaire de Pixar.

 

Vous voulez connaitre l’origine du logo Apple ? Cliquez sur la pomme !!!

 

Steve Jobs, à qui l’on demande s’il est véritablement impliqué dans Apple : « Je travaille 18 heures par jour. A ceux qui me posent cette question, je leur dis d’aller se faire foutre. Apple compte 10 000 employés médiocres et il faut faire le ménage ».

 

Larry Ellison (Pdg d’Oracle) à propos de Steve Jobs de retour chez Apple : « C’est comme si Apple était un flirt d’enfance de Steve et qu’il la retrouve 20 ans après. Mais Steve est aujourd’hui marié et sa vie lui convient. Quand il revoit sa copine, elle est alcoolique et sa vie est un vrai désordre. Alors que fait-il ? Il ne veut pas se marier avec elle, mais il veut s’en occuper. Il l’inscrit à un programme de désintoxication et essaie de la ramener à la vie ».

 

 

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Né en 1948, le génial créateur du premier jeu vidéo, Computer Space, fonde Atari en 1972. Peu après, il conçoit Pong et devient aussitôt le leader du marché. Au plus fort du succès, il revend la société à la Warner pour 28 millions de dollars et se lance un nouveau défi en créant une chaine de restauration intitulée Chuck E. Cheese Pizza Time Theater, concept original qui réunit fast food, salle de jeux et salle de spectacles.

 

En 1978, il quitte Atari et connait un flop retentissant avec sa chaine de restauration. Il sera de nouveau contacté par Atari dix ans plus tard dans le cadre du développement de jeux pour la console 2600. Mais c’est le projet Win qui lui permettra de pénétrer en force le marché des télévisions à péage et du jeu téléchargeable.

 

Il a dit : «  L’ingrédient majeur pour l’action est de lever ses fesses et de faire quelque chose. C’est aussi simple que ça. Beaucoup de personnes ont des idées, mais peu décident de les mettre en route immédiatement. Pas demain, Pas la semaine prochaine. Aujourd’hui. Le véritable entrepreneur est un acteur, pas un rêveur  ».

 

A l’origine, Jay Miner était ingénieur chez Atari. Après avoir crée bon nombre de jeux pour cette société, Jay propose de développer de nouveaux projets hardware, en particulier une machine 16 bits. Atari s’en moque et Jay décide de filer avec quelques techniciens pour rejoindre la société Hi-Toro, en plein coeur de la Silicon Valley.

 

En 1984, un prototype 16 bits peut enfin être présenté au salon de Las Vegas. La légende veut que la machine soit tombée en panne juste avant sa présentation et que Jay dut prendre le fer à souder pour la remettre sur pieds à la dernière seconde. A la vue de la « bouncing ball démo », qui met en scène une bille colorée décorée d’un damier rouge tournant sur elle-même sur un fond sonore digitalisée, les professionnels du monde entier en ont le souffle coupé.

 

Les 4096 couleurs, le système multitâches sous 256 Ko, les 4 voix sonores... tout relève du véritable travail de génie. La technologie de la machine intéresse rapidement de grosses compagnies, ce qui tombe bien car la société Amiga est terriblement endettée. Atari pense rafler le morceau... mais Commodore dame le pion à Atari. En effet, l’offre de rachat est supérieure à celle d’Atari (plus du triple !). Le logo de la société Amiga sera conservé pour son ordinateur et l’équipe de la société Amiga sera intégralement reprise par Commodore. L’histoire était écrite...

 

Jusqu’à son décès en 1994 à l’age de 62 ans, Jay, avec son look de chercheur d’or, écume les conférences et les réunions des fanatiques d’Amiga.

Si Apple était les Beatles, Steve Jobs serait Paul McCartney et Steve Wozniak, John Lennon... Né en 1950, Steve Wozniak (Woz pour les intimes) est un garçon passionné par l’electronique. Adolescent, il bricole un appareil se branchant sur un téléphone et permettant de passer des appels longue distance gratuitement. Ses camarades se souviennent que le premier appel de Woz avec cet instrument pirate était le pape, « pour se confesser » !

 

Woz abandonne rapidement ses études pour travailler avec Hewlett Packard. C’est là qu’il rencontre un jeune stagiaire, un certain Steve Jobs, qui lui propose de vendre sous le manteaux les fameuses « boites pirates ». L’affaire n’est pas sérieuse. Jobs et Wozniak passent surtout leur temps au Homebrew Computer Club, une association de fans de la micro-informatique.

 

En 1975, Jobs convainc Wozniak de travailler sur une carte de micro-ordinateur. Wozniak s’y attelle sans difficulté et jette les bases de l’Apple I. Moins bon ingénieur que Wozniak, mais bien meilleur en marketting, Jobs arrive à vendre 25 exemplaires de l’Apple I à une importante boutique de la région. Pour arriver à produire les machines, les deux compères vendent leurs biens les plus chers : une Volkswagen pour Jobs et une calculatrice scientifique HP pour Wozniak. La demande s’enflamme rapidement et le duo arrive à vendre plus de 600 machines en quelques mois. Rapidement, Wozniak travaille sur l’Apple II, une machine qu’il veut complète avec un clavier, une alimentation électrique, un Basic, des graphismes couleur, le tout dans un boitier design.

 

Pendant 5 longues années, l’Apple II va être le micro le plus vendu dans le monde. Pourtant, en 1981, Jobs et Wozniak s’opposent sur le développement de la gamme de produits. Alors que Wozniak ne pense qu’à l’Apple II et ses descendants, Jobs veut miser sur le Macintosh.

 

Après l’achec de l’Apple II, Wozniak quittera Apple. Il fondera alors, sans grand succès, plusieurs sociétés de produits technologiques. Il trouvera finalement sa voie en finançant et en participant à des programmes d’enseignement de la micro-informatique aux enfants américains.

 

Wozniak restera pour les passionnés le plus génial concepteur de tous les temps.

 

Il a dit : «Bob Dylan est un héros. La manière dont il utilise les mots dans ses chansons... autant de sens avec si peu de mots, un peu comme construire un bon ordinateur avec très peu de composants ».